L'épreuve des Zéphyrs

Après s'être concerté plus loin avec Olav, Skaldia revient vers les Capitaines.
D'un ton calme et conciliant, elle leur dit:
"Après tant d'efforts, vous devez être tous épuisés. Nous allons nous charger de sceller cet endroit, lorsque tout le monde se sera éloigné du sanctuaire."

*se confronte à l'épreuve, bien évidemment*

La Norne regarde Skaldia, un peu surprise.

"L'endroit n'est pas sûr, mon amie. Nous ne devons pas nous séparer, c'est contraire à nos tactiques sur le terrain.
Dès que nous en avons fini ici, nous partirons tous ensemble."

Puis elle regarde Imni se diriger vers l'Autel.

Alors que la Sylvari effleure l'une des Sphères immaculées, prise dans des serres de cuivre reliées à l'Autel,
une brume se forme, au sein du globe, et le visage d'une femme aux traits anguleux apparaît.

[Le visage] On m'appelait... Amalica L'Attentive.

[Amalica] Nul n'accède à la connaissance des Zéphyrs, encombré de son plus lourd fardeau.

[Amalica] Si vous souhaitez entendre ma parole, vous devrez livrer cette part de vous même, qui sera alors révélée au grand jour... L'acceptez-vous ?

Skaldia s'exclame:
"J'espère bien que vous nous attendrez dans la cathédrale! A deux, nous n'atteindrions pas le camp du Pacte. Olav est confiant pour trouver des points faibles dans la structure pour provoquer un éboulement. Je me disais juste que je pourrais l'aider pour les préparatifs. Cela nous occupera. Je vais demander à l'expédition de Vermoth s'ils ont du matériel de terrassement."

"D'accord, c'est entendu.
Par contre ne compte pas trop sur cet historien, je crois qu'il a pris ses jambes à son cou..."

Skaldia fouille dans les restes éppars de l'expédition de Vermoth et revient avec deux pioches et d'autres outils divers.
Tandis qu'Imni passe l'épreuve, des coups de pioche se font entendre dans la Chambre.

Alors qu'Imni se soumettait à son tour à l'épreuve des sphères et qu'Olav et Skaldia préparaient leur départ, Celyanne se dirigea vers le fond de la pièce, l'endroit qui serait sans doute le moins exposé aux débris de l'explosion qui scellerait l'endroit, derrière le plus grand autel.
A mains nues elle chercha un petit coin de terre affleurant ou au moins une petite fissure dans la pierre qu'elle pourrait exploiter et y glissa quelque chose.
Ceux qui se seraient tenus près d'elle à ce moment là pourront ressentir comme une aura, une poussé magique légère émanant de la sylvari vers le sol.
Celyanne accompli ce travail en silence, toujours, semble-t-il sous le coup de l'épreuve qu'elle venait de passer avec certains autres.

Olav était présent aux cotés de Skaldia et l'aida a piocher en discutant du meilleur moyen de sceller le lieu.

Le bruit des pioches masquait cependant leurs voix.

Agitation passée, tout le monde était en train de reprendre ses esprits ou de décider que faire...

Toutefois, et en dépit de ce qu’il se disait, des intentions de condamner ce lieu, Alia semblait perdue… absente… éteinte.

Etait-ce la statue, cette profanation et le combat qui en résultat… ?
Etait-ce l’explosion de la porte et l’entrée dans le saint des saint ?
Ou bien était-ce l’abandon des lieux… la possible destruction d’une enclave préservée depuis des Eons ?

C’était en vérité une mélancolie bien plus profonde qui la prenait aux tripes… liée aux visions et révélations qu’elle eut à faire au moment où elle posa sa main sur la sphère, comme quelque chose d'enfoui revenant après des décennies.

Elle s’approcha de Draghan pour le serrer fort dans ses bras, contenant une émotion vive.

Redressant le visage après quelques instants, elle contempla la voute, les colonnes et l’escalier, une profonde tristesse s’affichant sur son visage. Puis, elle se dirigea vers la sortie sans se retourner…

*hésite un long moment, puis finit par se raviser et s'éloigne des sphères*

Skaldia revient, la pioche sur l'épaule, un peu de sueur perlant sur le visage.
S'adressant à tous, elle annonce:
"Nous avons presque terminé. Il faudrait que tout le monde sorte."
Puis, elle se dirige vers le sac d'Olav posé à côté de l'autel et en sort deux longues cordes qu'elle rapporte à Olav, toujours occupé à donner des coups dans un pilier.

Olav pose la pioche et récupère les cordes que lui emmène la Sylvari.
Il les attache ensuite au endroits stratégiques, deux gros rochers, qui permettrons de faire effondrer les deux colonnes en tirant dessus de dehors.

Il reprends ensuite la pioche pour affiner le travail en donnant de petits coups plus légers.

Olav entre deux coups de pioche : " Il ne va plus falloir traîner ici les amis ! "

Celyanne sort de derrière l'autel au second ou troisième appel, elle s'approche à pas lents de Skaldia et Olav et s'adresse à eux d'une voix un peu voilée.

-"Pourriez vous diriger l'effondrement pour que les débris ne s'accumulent pas derrière l'autel? J'ai planté là un bourgeon de l'arbre clair, si notre génération ne réussit pas et que les connaissances que nous venons d'acquérir sont à nouveau perdu, il ouvrira la porte aux générations futures quand le moment sera venu."

Puis elle se dirige vers la sortie tout aussi doucement, presque avec précaution.

Elle monte les marches... silencieuse... Puis, à la surface, elle s'en va chercher le réconfort auprès de Draghan.
Interdite, elle reste les yeux fermés, plaquée contre la toison de son compagnon, attendant sans doute le moment où tout s'effondrera.

Skaldia se tourne vers Olav:
"Ils sont sortis. Nous pouvons procéder. Tu as plus de force que moi pour loger des coups de pioche bien placés. Je vais chercher ton sac."
Elle retourne vers le gros sac d'Olav, posé près de l'autel. Après l'avoir ouvert, elle lui lance:
"Il est peut être un peu encombré. Il faudrait vider un peu!"
Elle commence à farfouiller dans le sac en sortant des objets, un à un.

Comme à son habitude, Raeniel ne comptait guère laisser des membres de la Compagnie en arrière. Revenant sur ses pas, il vit donc Skaldia en train de vider le sac d'Olav. Sa question un peu plus tôt l'avait pour le moins surprise, et le geste en cours semblait étrange... Suffisamment pour l'intriguer. Sans mot dire, dans l'ombre qui semblait régner en maîtresse, il observa la Sylvari et le Norn.

Olav : " Hé Hé Hé ! Doucement avec mes affaire, il y a la dedans des parchemins qui ont de la valeur ! "

Le norn ramasse quelques papier et les fourrent dans sa tunique.
Puis il ramasse la pioche, lance un regard vers la sortie et file vers l’hôtel le plus a droite, vers une sphère que personne n'a touché.
Olav se saisit d'un chiffon épais et le pose prestement au sol avant de donner ...

Spoiler:

Alors que le Norn s'apprête à frapper de sa pioche, Raeniel se rapproche du duo. Sa voix s'élève, claire et forte, non sans créer quelque écho.

"Olav !"

Son regard lamellé d'or est dénué de la chaleur habituelle, ses prunelles semblant aussi froides que le métal dont elles semblent faites.

"Sortez tous les deux. Immédiatement. Nous réglerons cette affaire plus tard."

Skaldia sursaute et se relève. Elle regarde Raeniel effarée, et balbutie:
"Capitaine... je... vous ne comprenez pas..."
Elle reprend d'un ton plus assuré:
"Nous ne pourrons jamais revenir. Personne ne le pourra. Cette terre est condamnée. Il nous faut emporter une sphère! Si vous souffrez par la suite d'avoir été exposé cette magie, il nous faudra un moyen de comprendre et de vous aider!"
Elle croise les bras, d'un air têtu, le sac posé à ses pieds, son contenu à moitié éparpillé au sol.
Puis, impressionnée par le regard du Capitaine, elle se résigne et commence à remballer les affaires.

Le regard de l'humain semble s'adoucir quelque peu, même si le ton reste tranchant :

"Des intentions louables,. mais nous savons les risques que nous avons pris. Nos ordres étaient clairs. Allons. Sortons à présent... Il est temps de rentrer." Avant d'ajouter, in peto : "visiblement, les sphères semblent savoir se défendre. Qui sait quels risques vous étiez sur le point de prendre..."